SURDOSES : 192 VIES PERDUES EN MARS EN COLOMBIE-BRITANNIQUE

Alors qu’Ottawa a accepté la demande de la Colombie-Britannique d'interdire la consommation de drogues illicites dans les espaces publics, le Service des coroners indique que 192 personnes ont perdu la vie des suites d’une surdose au mois de mars dans la province.

Cela correspond à une moyenne de 6,2 vies perdues par jour.

Par rapport à février 2024, il s'agit d'une hausse de 8 %, quand 177 personnes ont succombé à une surdose. Mais par rapport à mars 2023, soit un an plus tôt, il s'agit d'une diminution de 11 %, lorsque des drogues illicites ont empoisonné 215 personnes.

Cela porte à 572 le nombre de vies perdues pendant les trois premiers mois de l'année.

Depuis le début de l'année, 84 % des décès dus aux drogues toxiques se sont produits à l'intérieur : 47 % dans des maisons privées et 37 % dans des lieux tels que des logements supervisés, des maisons de transition, des refuges et des foyers.

Plus de 14 400 personnes ont perdu la vie à cause d’une surdose, depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire pour encadrer la crise des drogues illicites en 2016.

Il s'agit de personnes dont les espoirs, les rêves et les histoires ont été tragiquement interrompus par une crise qui continue de nous interpeller profondément, écrit la ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Jennifer Whiteside, dans un communiqué.

La toxicité des drogues non réglementées reste la principale cause de décès chez les Britanno-Colombiens âgés de 10 à 59 ans, selon le rapport. En 2024, 71 % des décès dus aux drogues toxiques touchent des personnes âgées de 30 à 59 ans.

Presque les trois quarts des personnes décédées étaient des hommes (71 %), mais le Service des coroners signale que le nombre de décès féminins est en augmentation.

Vancouver, Surrey et Nanaimo sont les villes où le nombre de décès dus aux drogues toxiques est le plus élevé cette année.

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